La chasse continue !

17/01/2013

Les marchands informels qui squattent les rues de la capitale, se plaignent de leur sort. En effet, ils dépensent au moins 4500 ariary par jour, rien que pour les tickets de marché ainsi que les diverses organisations au sein du marché. Le VOMZM (Vondron’Olona Miaro ny Zon’ny Mpanjifa) reçoit 40 à 50 doléances par jour à cet effet.

Les marchands informels dans les différents endroits de la capitale se plaignent de l’injustice qui s’inflige à eux. En effet, d’après les explications d’Eugène Rasolofoson, président du VOMZM, « ces marchands sont informels mais on remarque qu’ils payent encore le ticket de marché, la cotisation pour la sécurité, l’assainissement du lieu, ainsi que la cotisation pour le fokontany. Cette somme atteint un total de 4500 ariary. On remarque pourtant qu’ils payent plus qu’ils ne gagnent. La plupart de ces marchands ont perdu leur emploi à cause de cette crise, mais la plus grave est que bon nombre d’entre eux risquent la prison du fait qu’ils sont tenus de rembourser les prêts qu’ils ont effectués auprès des banques et qu’ils sont quasiment », souligne-t-il.
Relogement des marchands informels
La chasse au chat et à la souris entre ces marchands et la commune urbaine d’Antananarivo continue. Ces marchands ne sont pas encore relogés dans un endroit où ils peuvent exercer leur travail dans la légalité. Certes, ces marchands perturbent la circulation des piétons et des automobilistes mais une mesure devrait être prise pour déterminer leur sort. Ces attaques à mains armées répétitives est tout simplement le signe de déséquilibre, surtout sur le plan financier. Le manque d’argent dû à l’absence d’un emploi au sein d’un ménage encourage parfois les vices. Chasser ne suffit plus, il serait temps pour la commune urbaine de trouver une solution pérenne pour reloger ces marchands informels qui comptent par millier dans la capitale.