Le port et la vente vont être sévèrement sanctionnés

24/01/2013

Le port de tenue militaire est interdit sur tout le territoire malgache. Les treillis deviennent des vêtements à la mode. Cependant, les bandits ne se gène pas à les mettre lors d’attaques à main armée. 17 personnes ont été déjà arrêtées pour port de tenue militaire, mais ils ont été aussitôt relâchés. Le contrôle du port d’armes ne devrait pas non plus être minimisé, car c’est souvent l’origine des attaques.

Les attaques à main armée perpétrées par des bandits à travers l’île, ternissent parfois l’image de l’armée malgache. Les bandits n’éprouvent aucune gêne à porter des tenues militaires dans leurs opérations. Pour cause, les forces de l’ordre ne comptent plus se plier, face à ces outrages faits à l’armée malgache. La semaine dernière, 17 individus ont été arrêtés pour port de tenues militaires dont l’un fait partie de la police municipale. Mais ils ont déjà retrouvé la liberté après avoir été enquêtés. A partir de ce jour, les consignes seront strictes, la vente et le port de ces tenues par des civils seront fortement punis par la loi. D’après encore les sources au sein de la gendarmerie, la méfiance des civils vis-à-vis des forces, a une relation avec le port de ces tenues militaires à mauvais escient.

Ravitaillement en arme
Cette interdiction du port de l’uniforme n’est pas une grande première. Certes, c’est une bonne initiative mais il ne faut pas oublier non plus que ce n’est pas l’interdiction du port de l’uniforme qui mettra fin à ces nombreuses attaques et à l’insécurité grandissante dans la capitale. Le contrôle du port d’arme reste toutefois la meilleure solution. Ces bandits sont armés jusqu’aux dents et ils utilisent souvent des armes sophistiquées. Il paraît que ces armes utilisées dataient de l’époque de 2002. On est maintenant en 2013. En 11 années après, les munitions devraient être épuisées. On serait alors tenté de conclure que les bandits seraient bien ravitaillés par des personnes possédant en grande quantité les munitions.