L’Etat est débordé

02/02/2013

L’insécurité se fait sentir de plus en plus. La population vit dans la terreur et malgré les efforts des responsables, pour mettre fin aux actes de banditisme, on sent que le régime reste toutefois impuissant. Pas plus tard qu’hier, un haut responsable du ministère de la Population a été agressé par des bandits armés en plein jour, à 7h du matin. Ceci est une preuve que même les gens haut placés pourraient être victimes des bandits, souvent fortement armés. L’insécurité rime actuellement avec le port d’armes. En effet, les attaques perpétrées par les bandits se font presque toujours avec des armes.

Et on constate que même les hauts placés de l’Etat n’en sont pas épargnés. On a appris que des bandits armés ont agressé un haut responsable du ministère de la Population, alors qu’il faisait son jogging matinal du coté d’Androndra. Le mobile n’est pas encore déterminé et reste encore flou mais on peut tout simplement dire que personne n’est plus à l’abri d’un danger de jour comme de nuit. Même ceux qui peuvent se permettre de payer des agents de sécurités ne dorment pas encore sur leurs deux oreillers. Ces derniers temps, il est très facile pour les malfrats de neutraliser ces agents de sécurité. D’aucuns n’ont entendu parler de gardiens (ou agents de sécurité), ficelés par les bandits, avant qu’ils n’opèrent. La population est résignée et n’a d’autre recours que de renforcer la serrure, ce qui n’est pas un obstacle pour ceux qui veulent défoncer une porte.
En détresse
Dans les différents quartiers de la capitale, les quartiers mobiles essayent tant bien que mal de faire de leurs mieux mais face à des bandits mieux armés qu’une patrouille militaire, ils n’ont d’autres solutions que de battre en retraite. Très souvent, l’intervention de la police est un peu tardive. On évoque même que la police est à cours de carburant. Les poteaux d’éclairage de la Jirama dans plusieurs endroits de la capitale ne fonctionnent plus et ne servent qu’à ornementer la ville. L’insécurité se fait sentir jusqu’aux os et les ruelles deviennent des zones rouges à partir de 18 heures dans presque tous les endroits de la capitale. Certes, les forces de l’ordre ont déjà fait des efforts concernant l’arrestation des voleurs à la tire du coté d’Isotry. Toutefois, les 192 fokontany de la capitale lancent un appel de détresses par rapport à l’insécurité qui laisse l’Etat impuissant. Pourtant, il est mentionné dans la Constitution que les forces de l’ordre sont là pour protéger les gens et leurs biens.