Entre rite et croyance

02/02/2013

Le nouvel an malgache a été toujours célébré timidement auparavant. Mais cette fois-ci, les natifs d’Ambohidrabiby comptent bien célébrer cette fête culturelle en fanfare. La célébration sera marquée par diverses manifestations à Ambohidrabiby. En tout cas, le but de la célébration reste toutefois la promotion de la valeur culturelle malgache qui est souvent oubliée par la génération actuelle. Le nouvel an malgache est à cheval entre croyance et rite. Le moment pour allumer la flamme éternelle sur les 12 collines marquera aussi la célébration.

Un culte œcuménique débutera la célébration du nouvel an malgache le dimanche 10 mars à 14h au temple FJKM d’Ambohidrabiby, suivi d’autres manifestations. Le nouvel an malgache n’est pas une croyance mais un rituel et qui devrait être célébré part tous les Malgaches. Le Pr Andriambololonirina, président des natifs d’Ambohidrabiby explique. « La célébration sera surtout marquée par l’allumage de la flamme éternelle sur les 12 collines de l’Imerina. Le 12 mars à partir de 09 heures, la cérémonie rituelle pourrait alors commencer avec la bénédiction , le partage du riz de l’année précédente, cuit au lait et arrosé de miel ainsi que du partage de gerbe de riz ». Mais ce président des natifs d’Ambohidrabiby n’oublie pas aussi d’expliquer le choix du lieu qu’est Ambohidrabiby. « Durant la période des royaumes, les rites commencèrent toujours à Ambohidrabiby. Presque tous les princes qui ont régné successivement en Imerina puis à Madagascar, ont toujours commencé la célébration rituelle sur la colline sacrée d’Ambohidrabiby ».
Le nouvel an malgache est de nouveau célébré depuis une dizaine d’années et qu’il s’agit d’une festivité prônant la valeur culturelle de tout un pays. Voilà pourquoi, ces natifs d’Ambohidrabiby jugent qu’il serait temps que l’on pense sérieusement à son officialisation au niveau national. Selon encore cette source, l’objectif est de classer le nouvel an malagasy parmi les jours fériés.