Rehausser l’Education dans le Sud-est

04/02/2013

Développement durable rime souvent avec Education. Le Sud-est de Madagascar fait partie des 5 régions qui connaissent un très faible taux de scolarisation. Conscients de ce problème, les membres de l’association ZANTA ou Zanak’Antanala comptent bien promouvoir l’Education dans cette partie de l’île, notamment dans le district d’Ikongo, en faisant un don de matériels scolaires à 240 écoles de cette partie de l’Île. Cette partie de Madagascar est encore très à cheval sur le respect de la tradition ancestrale. Des Tangalamena ou Andrianony y ont encore une place prépondérante. L’éducation reste le meilleur moyen pour le développement d’un pays.

Le Sud-est de Madagascar fait parties des 5 régions les plus vulnérables de la grande île en matière de scolarisation. Compte tenu de cette situation, les Zanak’Antanala regroupés au sein de ZANTA, projettent déjà d’offrir des matériels pour les 240 écoles dans le district d’Ikongo. « Compte tenu de la dégradation de la scolarisation dans la partie Sud-est de Madagascar, notre association compte bien offrir des bancs, des tableaux, des livres et encore tant d’autres pour les écoles dans le district d’Ikongo », explique le prince Jean Brunelle Razafitsiandraofa, également Secrétaire général de l’association. La spécificité de l’ethnie Antanala réside au niveau du respect des traditions ancestrales, d’où leur forte expérience en plantes médicinales. Les Antanala ont encore leurs rois qui sont respectés par le peuple. Ces « Tangalamena » étaient venus à l’ENS Ampefiloha, samedi dernier, pour assister à la cérémonie de présentation de vœux entre les membres du ZANTA.
Réconciliation
Concernant la solidarité nationale qu’on évoque de plus en plus ces temps-ci, les notables suggèrent que tous les ethnies de Madagascar devraient faire sortir leur tête, ce qui fait qu’au final, ils seront au nombre de 18 qui seront, à leur tour, membres d’office du FFM (Filankevitry ny Fampihavanana Malagasy). Ces représentants de chaque ethnie devraient avoir le dernier mot sur les débats sur la réconciliation nationale. Ils connaissent mieux les valeurs socioculturelles du pays par rapport aux politiciens. De plus, c’est déjà le moment opportun pour s’occuper du social de la population, rapporte encore ces Tangalamena Antanala.