Aucune action en vue

04/02/2013

En cette période de pluies, on remarque que les chaussées sont de plus en plus délabrées. Les usagers de la route déplorent leur mauvais état. Pourtant, aucun responsable ne se mobilise pour apporter des solutions aux dégâts. Bon nombre de routes deviennent quasi-impraticables. Non seulement, cela détériore les voitures, mais cela est souvent source de dangers pour les usagers.

Les ruelles, les grands axes routiers ainsi que les routes régionales connaissent tous le même sort en cette période de pluies. La route nationale numéro 10 reliant Andranovory-Ambovombe se trouve dans un état de délabrement total. Les boues et des flaques d’eaux stagnantes gênent la circulation et suscitent l’appréhension des usages de cette route nationale. Ces derniers ne se sentent plus en sécurité, ils redoutent les accidents et le banditisme. Les voitures sont obligées de ralentir sur la partie de route la plus mauvaise, ce qui n’est pourtant pas très rassurant. La réparation de cette route reste la seule solution pour éviter la famine qui menace la population. L’évacuation des produits agricoles est suspendue.
La ville perd son coté attractive
Le problème d’infrastructures devient un mal récurrent sur le territoire malgache. Les effets des éboulements et d’inondations engendrent des désagréments à chaque saison de pluie. Malgré la faible intensité du cyclone Felleng, il a causé des sinistrés et des plaies dans plusieurs parties de l’île. S’ajoute à cela, la formation des ravins et des fossés causés par la pluie, sans parler des ordures qui séjournent pendant plusieurs jours dans les bacs à Antananarivo ville. La ville des milles a perdu de son lustre, coté attraction, en attendant les responsables qui tardent à se manifester. Les usagers ne peuvent qu’attendre le soleil pour assécher les eaux stagnantes dans les nids de poule.