80% de la population les sollicitent

19/02/2013

Le Fikrifirama ou Fikambanana Kristianina Fitsaboana Raokandro Malagasy compte 750 tradipraticiens dans tout Madagascar. La propreté et le savoir-faire sont les mots d’ordre que cette association souhaite transmettre. Toute publicité relative au travail des tradipraticiens est fortement interdite et punie par loi. L’association a pour objectif de promouvoir la médecine traditionnelle. Malgré les progrès réalisés dans la médecine moderne, 80% de la population malgache font encore appel aux tradipraticiens, selon les explications de Jeannie Ravaoarinoro, présidente du Fikrifirama. « Malgré le développement de la médecine moderne, nombreux sont ceux qui ont recours à la médecine traditionnelle pour diverses raisons.

Les frais de consultation y sont plus compétitifs, à la portée de tous. La médecine traditionnelle a sa notoriété et nombreux sont ceux qui ont trouvé des résultats positifs en faisant appel aux remèdes traditionnelles. Nous avons comme objectif la promotion de la médecine traditionnelle mais surtout la vulgarisation des recherches dans toutes les parties de Madagascar. Actuellement, on recense 750 tradipraticiens mais cette liste est encore loin d’être exhaustive, on fait appel à tous les tradipraticiens pour intégrer notre association », explique encore la présidente et de rajouter que « la propreté et le savoir faire doivent être les mots d’ordre de tous les tradipraticiens ».
Halte aux charlatans !
Tout tradipraticien qui œuvre pour la guérison des maladies, devrait s’abstenir de faire de la publicité dans la presse pour se faire de l’argent. D’après encore cette source, la notoriété devrait se faire de bouche à oreille, les patients eux même viendront à eux, non pas par le biais de la publicité. Depuis cette crise, on constate que les guérisseurs traditionnels poussent comme des champignons et ils prétendent guérir tous les maux, y compris ceux, incurables en médecine moderne, comme le cancer ou le sida. Le chômage favorise tous les vices. C’est pourquoi, des charlatans dans ce métier deviennent de plus en plus nombreux.