Bientôt un centre pour se ressourcer

05/03/2013

La prise en charge des malades d’Alzheimer ne fait pas pour l’instant, partie de la priorité de l’Etat. L’inexistence d’un centre pour ceux atteints de l’Alzheimer a incité l’association « Madagascar Alzheimer Masoandro Mody », de prévoir la constructiond’ un centre de ressourcement, pour ces malades, ainsi que pour les personnes âgées, à Ankadiefajoro Andoharanofotsy. Comme la journée mondiale des grands mères est aussi célébrée chaque premier dimanche du mois de mars, l’association a tenu un culte, suivi d’une collecte de fonds pour la construction de ce centre, hier à l’EKAR Md Louis Fenomanana, Mahazoarivo.

Les causes exactes de la maladie d’Alzheimer restent pour le moment inconnues, mais en tout cas, la maladie se manifeste généralement après l’âge de 60 ans. Mais, plus la maladie intervient à un âge plus avancé, plus elle tend à s’aggraver rapidement. Le suivi des malades est très important, son entourage joue un rôle considérable pour la guérison des patients, mais nécessitant beaucoup de volonté et de courage. Conscient de cette condition, l’association Madagascar Alzheimer prévoit de construire un centre de ressourcement pour les personnes atteintes de l’Alzheimer ainsi que les personnes âgées. La matinée d’hier a été réservée pour la récolte de fonds par le biais d’une vente-exposition des œuvres des personnes âgées. C’était aussi l’occasion de récompenser les grand-mères vu que c’était la journée mondiale qui leurs est consacrée. Un culte œcuménique à l’EKAR Md Louis Fenomanana (Mahazoarivo) a eu lieu dans l’après-midi, dans le cadre de la célébration du vingtième anniversaire de l’association, fondée en 1993. A titre de remarque, ce centre d’Ankadiefajoro est encore unique dans toute l’île. A Madagascar, l’Etat ne dispose pas encore d’une politique destinée à prendre en charge les personnes âgées. Elles restent un fardeau pour la société et leur entourage. La construction de ce centre permet d’effacer cette image que les gens se font des personnes âgées, c'est-à-dire, un fardeau et une charge pour la société. Elles pourront enfin jouir du de leur restant de jour, tout en bénéficiant des soins et de l’attention de leurs proches.