Retour à la « Petite vitesse »

08/03/2013

Les vendeurs de téléphone portable ambulants et informels qui longent la rue de la Petite vitesse, reviennent à la charge et occupent de nouveau le trottoir. Pourtant, lors d’une descente sur terrain effectué par le service de la Sécurisation Urbaine à Tsaralalàna, il y a près de 15 jours, 7 personnes ont été placées sous mandat de dépôt.

Les vendeurs de téléphone longeant la rue de la petite vitesse, reviennent petit à petit alors qu’ils étaient chassés de leur place, il y a quelques jours déjà. L’absence de papiers justifiant les marchandises à vendre, était la raison de cette expulsion, sans parler de l’illégalité de leurs activités. Certains d’entre eux ont été même placés sous mandat de dépôt à Antanimora, faute de papiers justificatifs pour leurs marchandises. Le service de la Sécurisation Urbaine Tsaralalàna était ferme lorsqu’il a annoncé qu’il n’aurait plus de pitié pour ces vendeurs, surtout pour ceux qui ne sont pas en règle. Non seulement, cette activité facilite la tâche aux pickpockets, mais cela ne fait qu’encourager ces individus à écouler les produits volés dans ce secteur.
Impunité
D’après les explications de ces vendeurs de téléphone, les boutiques chinoises constituent en premier lieu, leurs principaux ravitailleurs. Ils se défendent en objectant que ce ne sont pas des marchandises volées. Quoi qu’il en soit, on remarque que ce secteur se développe très vite et que les responsables ont suspendu l’opération après les tam-tams auprès des médias. On remarque un manque de rigueur dans l’application des règlements en vigueur à Madagascar. C’est certainement une des raisons qui a favorisé l’apparition de la vindicte populaire. La population n’a plus confiance auprès des forces de maintien de l’ordre, des malfaiteurs pris en flagrant délit, quelques jours après seulement, se pavanent dans les rues, défiant les regards indignés des victimes et des témoins.