Les patients ne sont pas appliqués

25/03/2013

Le 24 mars est la journée mondiale de la lutte contre la tuberculose.Pour Madagascar, plus de la moitié des 26.000 tuberculeux ont pu être guéris l’année dernière et le ministère de la Santé publique estime que Madagascar pourrait atteindre l’objectif de 2015 à condition que les bailleurs continuent de soutenir la lutte. Pour cette année 2013, 8 millions de dollars seront consacrés à la lutte contre cette maladie. La tranche d’âge entre 15 et 50 ans est la plus concernée par la tuberculose.

Madagascar n’est pas encore épargné par les maladies infectieuses transmissibles comme la tuberculose. La prise en charge est gratuite pour les tuberculeux et se fait dans les différents centres hospitaliers dans toute l’île. Mais, selon la ministre de la Santé Johanita Ndahimananjara, les patients ne sont pas appliqués pour suivre le traitement malgré la réduction du temps des soins. « Si auparavant, le temps de traitement de la tuberculose se fait en 8 mois, celui-ci a été réduit à 6 mois. Malgré ce fait, les patients ne sont pas vraiment attentifs pour suivre le traitement alors qu’il est gratuit dans les différents centres de santé. En 2012, plus de la moitié des 26.000 tuberculeux ont pu être guéris. La négligence des patients constitue aussi l’une des raisons qui fait gonfler ce chiffre », rapporte la ministre de la Santé.
8 millions de dollars
Les 83% des 26.000 tuberculeux ont pu être soignés, grâce à la gratuité des soins. Pour cette année, Madagascar pourrait bénéficier de 8 millions de dollars, grâce au financement des bailleurs. Jusque là, les aides venues de l’étranger, constituent encore les seuls moyens, tant pour le pays que pour ses habitants. Mais en ce moment où tout va mal et que certains bailleurs ont commencé à quitter peu à peu le pays, que pourrait-on espérer de l’Etat malgache ? Le PAM ou Programme Alimentaire Mondial a déjà réduit son aide, notamment dans le financement des cantines scolaires alors que la tuberculose touche les personnes entre 15 et 50 ans. La malnutrition constitue pourtant l’une des premières causes de cette maladie. La Transition est à bout de souffle et la population n’arrive plus à survivre à cette crise qui atteint déjà son summum. Les Malgaches l’ont pourtant endurée depuis 4 ans !