1119 gendarmes seront mobilisés

28/03/2013

Le weekend pascal s’annonce long et très festif. Comme chaque année, la gendarmerie organise une « opération sans accident » avec la mobilisation de 1119 éléments des forces de l’ordre dans le commandement d’Analamanga, Itasy, Bongolava et Vakinankaratra.

Selon le commandant Rabelasy Ramiaramanana, chef de service des opérations de la Circonscription Régionale d’Antanananarivo « des gendarmes seront placés dans tous les endroits où on enregistre une grande affluence humaine, comme Ampefy, Ambatofotsy, Andraikiba, Ambohimandroso, Mantasoa, et sur les routes nationales comme la RN1, RN2, RN3, RN34 et RN7. Les conducteurs qui ont assez bu seront invités à ne pas prendre le volant. La prise d’alcool constitue l’une des raisons qui cause le plus d’accidents durant les périodes de fêtes ». Notons également que la gendarmerie va recourir à l'utilisation de l'alcootest durant ces jours d’évasion. Mais le commandant Rabelasy Ramiaramanana n’oublie pas non mus de mentionner que malgré cette opération, des éléments des forces de l’ordre effectueront des patrouilles dans les quartiers chauds dans le centre ville ainsi qu’à proximité des églises en cette période de semaine sainte.
Quid de ces stands qui vendent de boissons alcooliques ?
Fêtes riment souvent avec prise de boisson alcoolique. Les responsables au sein de la CIRGN ont été, on ne peut plus clair là-dessus. « Aucun débordement n’est toléré et les bars devront fermer à partir de 21h. Durant le weekend pascal, les gendarmes implantés dans les lieux stratégiques seront muni d’un alcootest. D’aucuns ne savent que la capitale et ses alentours se transforment en véritable capharnaüm durant les périodes de festivité. L’alcool coule à flot et jeunes et moins jeunes s’y adonnent à fond. La vente de ces boissons alcooliques se fait à ciel découvert, dans des endroits où on enregistre une marée humaine, comme Ambohijatovo, Marais Masay… Et comme chaque année, l’urgence à l’hôpital HJRA n’arrive pas à contenir les personnes victimes du coma éthylique. L’appel est déjà lancé, place à la prise de responsabilité pour limiter les dégâts !