Près de 12.000 décès par an à Madagascar

06/04/2013

La dégradation de l’environnement constitue, non seulement une perte économique pour le pays, mais engendre aussi des pertes en vie humaine. D’après le rapport sur l’environnement de la Banque mondiale, près de 12.000 décès par an sont attribués à des infections respiratoires provoquées par l’inhalation de l’air pollué dont plus de 10.000 sont des enfants de moins de 5 ans. Près de 12.000 décès par an, causés par la pollution de l’air, sont enregistrés à Madagascar. Si les feux de brousse ont été toujours véhiculés comme le premier facteur de la dégradation de l’environnement.

Il en découle pourtant que 10.000 décès d’enfants de moins de 5 ans sont attribués à l’inhalation de l’air pollué des ménages. Le danger est omniprésent dans le quotidien et les enfants de moins de 5 ans sont les plus touchés, selon les explications de Guy Razafindralambo, coordonateur du projet environnement III. « Quand on parle de la dégradation de l’environnement, on a toujours tendance à se focaliser sur les feux de brousse. Il ne faut pourtant pas oublier que l’inhalation de l’air, engendre des perturbations dans notre quotidien, à savoir la sècheresse ou encore le problème d’adduction d’eau. D’où les recommandations du CEA ou Country Environnemental Assessment comme la priorisation de l’écotourisme, la promotion de la gouvernance des richesses naturelles comme le bois de rose ainsi que la subvention de la population qui se trouve aux alentours des parcs nationaux ».
720.000 personnes en danger
Le changement climatique fait aussi partie des conséquences de la dégradation de l’environnement. En 2010, selon encore le rapport du CEA, près de 80% de la population du Grand Sud de Madagascar ont été touchées par l’insécurité alimentaire due aux sècheresses. Le problème de famine et de sècheresse dans le grand sud de Madagascar ne sont pas encore résolu à l’heure actuelle. Le pays a survécu grâce à l’aide des bailleurs de fonds mais vu qu’ils n’apportent plus leurs aides, la population risque encore de mourir de faim dans les années à venir. La situation est alarmante, plusieurs rapports et de constats ont été déjà rédigés à propos de la précarité du Sud mais en vain. On en est toujours au même point !