Occupe les 50% de la richesse du pays

10/04/2013

Le capital naturel de Madagascar est très riche. Mais le problème réside sur la sensibilisation des citoyens sur la préservation de ces richesses naturelles qui occupent pourtant, 50% de la richesse du pays. L’ignorance par la population, de l’importance de ces richesses, constitue une faille pour leur protection. Ces derniers temps, les formes les plus communes des problèmes environnementaux résident sur la déforestation, l’exploitation illicite de bois de rose, le braconnage des tortues terrestres ainsi que les dégâts causés par les cyclones. La surexploitation des ressources ne peuvent que nuire à la croissance de ces espèces vivantes.

La sècheresse dans le grand sud touche un demi-million de personnes chaque année et cause aussi des maladies respiratoires qui ont pour origine, l’utilisation des foyers à charbon. L’accès à l’information ainsi que la participation de la société civile, sont indissociables pour la bonne gouvernance. A Madagascar, seul le gouvernement participe activement à la protection de richesses naturelles. Dans son rapport sur l’environnement, « country environnemental assessment » (CEA) 2013 évoque que « les pays qui possèdent des ressources naturelles abondantes, sont bénis ou maudits selon la qualité de la gouvernance de ces ressources : bonne, l’exploitation des ressources naturelles nourrit le développement ; mauvaise, elle est source d’instabilité, de conflit et d’inégalité ».
Conflit d’intérêts !
Cette source indique aussi que les ressources naturelles ne sont pas gérées de manière optimale et la mauvaise gestion fait perdre de l’argent au pays. L’histoire du quartz fumé de Tsinjoarivo en est l’exemple concret, les autorités ainsi que la population locale était en divergence concernant la gestion de cette pierre précieuse de 6 tonnes d’une valeur estimée à 140.000 euros. 1/3 de la population malgache occupe le milieu urbain et les paysans dépendent encore des ressources naturelles et sont sensibles aux chocs climatiques. Il se trouve pourtant que les aléas climatiques frappent toujours le milieu rural ainsi que les cultures, ce qui appauvrit de plus en plus la population.