Le kilo de cheveux est à 200.000 ariary

18/04/2013

Le kilo de cheveux s’achète à 200.000 ariary au 67ha centre-ouest. Les cheveux ainsi recueillis seront ensuite exportés vers la Chine pour le tissage et la confection de perruque. Dans ce genre de commerce, on n’accepte que les cheveux lisses et les cheveux longs, allant de 250 à 350 grammes Le commerce de cheveux dans le quartier des 67ha est très florissant. Tout y est mais cette fois-ci, une plaque placée au milieu du trottoir, dans la partie des 67ha centre-ouest, retient tout de suite l’attention : « Mividy volo lava » ou achète des cheveux longs. C’est ce qu’on peut lire sur la plaque. Ce n’est juste qu’une plaque car la promotrice de ce « business » est une Chinoise et elle ne tient pas un salon de coiffure mais un petit resto.

Dans ce nouveau commerce, le kilo de cheveux s’achète à 200.00 ariary et seuls les cheveux longs et lisses sont acceptés. Selon les sources sur le lieu, ces cheveux seront ensuite exportés vers la Chine pour la confection de perruque ou pour le tissage. Le poids varie selon l’épaisseur des cheveux, allant de 250 à 350 grammes. Mais ce n’est pas tous les jours que quelqu’un éprouve ce besoin de vendre ses cheveux. Il se peut qu’aucune cliente ne vienne durant plusieurs jours, a-t-on encore appris. En un mois, la Chinoise parvient à récolter 2kg de cheveux à peu près. Mais le dernier mais qui n’est pas la moindre, c’est que l’intéressée n’a pas le droit de couper ses cheveux chez elle pour éviter toute escroquerie. Car il n’est pas rare de trouver des cheveux synthétiques au moment du test.
« Volo mora »
A Madagascar, tout est « mora », une raison qui explique l’enthousiasme des étrangers à venir s’investir dans le pays. Les Asiatiques sont en quête des cheveux malgaches en raison de la qualité mais surtout de leur prix, comparé aux autres. Les Indonésiennes, quant à elles, ont des cheveux lisses mais elles sont très conservatrices de sorte qu’il est difficile pour une femme indonésienne de porter des cheveux coupés. Le commerce du tissage se répand déjà à Madagascar mais il n’en est rien, comparé au prix de ces acheteurs de ces cheveux.