L’ANEFA défend Régis Manoro

22/04/2013

Après le faux bond du numéro un du ministère de l’Education, l’ANEFA ou Association nationale des enseignants Fram en activité a défendu ce dernier et a rassuré ses compères concernant le paiement des subventions des maîtres Fram dans les plus brefs délais. Ces enseignants se sont divisés à cause de la politisation de l’enseignement, quelques têtes de l’ANEFA sont aperçues dans le rang du parti UNDD mené par le ministre de l’Education nationale. L’ANEFA a organisé une conférence de presse samedi dernier, une occasion où le président de cette association Elidio Randrianjafy a fait savoir les raisons du retard du paiement des subventions ainsi que le calendrier des autres paiements pour les mois à venir. « Le paiement des subventions des maîtres Fram a connu un retard à cause d’un problème technique au niveau des logiciels. Maintenant que tout est déjà remis à l’ordre, le décaissement des subventions des mois de janvier – février, se fera ce 02 mai, tandis que celui du bimestre mars – avril, aura lieu le 06 mai. Pour le troisième bimestre, les enseignants toucheront leurs subventions avant la fête de l’indépendance, c'est-à-dire, vers le 22 juin ». De ce fait, ce président de l’ANEFA exhorte ses compères à mettre fin à la grève car elle estime que ce n’est pas une solution pour dénouer le problème.

Folie de grandeur !
Techniquement parlant, ces enseignants souffrent du même mal mais il est étonnant de constater que quelques uns d’entre eux ont eu ce brusque revirement et ont éprouvé ce sentiment de vouloir subitement défendre le ministère tutelle. Cette idée d’inciter les autres collègues à rejoindre leurs postes, avant même le déboursement des subventions, paraît louche. Car ce président de l’ANEFA a tenu le même discours que ses collègues en grève au mois de décembre dernier quand le paiement des subventions a aussi connu des retards. Des sources sûres affirment qu’il est maintenant membre de l’UNDD et c’est tout à fait normal s’il voulait défendre le président national du parti, en même temps, ministre de tutelle. Le ministre Régis Manoro a déjà été fortement critiqué dans ses démarches par le fondateur de l’UNDD, Albert Zafy et l’ancien président du parti Emmanuel Rakotovahiny. Malgré tout, le numéro un du MEN persiste et compte encore grossir les rangs de ce parti politique en incitant le personnel de l’Education national à s’y intégrer !