Sérieuse menace pour les piétons

18/05/2013

Les infrastructures routières de la capitale sont vétustes. Le nombre de voitures qui circulent, ne cesse d’augmenter. La plupart des trottoirs sont abîmés et servent de parking pour les voitures. 85% des passants se trouvent en danger à cause du délabrement des trottoirs. Les deux roues se servent de ces trottoirs lors des embouteillages pour se faufiler, au risque de blesser les piétons, surtout du coté d’Ambohidahy avant l’entrée du tunnel Les piétons ne sont plus à l’abri à cause du délabrement de plusieurs trottoirs de la capitale. Ces trottoirs sont mal entretenus et glissants, ce qui obligent les passants à utiliser la rue qui devrait être réservée aux voitures.

Durant cette semaine qui est d’ailleurs réservée à la protection des piétons, on a appris que 85% des passants se trouvent en danger et le slogan indiquant que « les trottoirs sont réservés pour les passants », n’est plus d’actualité. Plusieurs trottoirs sont vétustes et la réhabilitation ainsi que les entretiens n’ont jamais été une urgence pour les communes qui se sont succédé. Non seulement ces trottoirs présentent un réel danger pour les passants, étant glissants et comportant des trous et des fers qui sortent des dalles, mais ils ont aussi perdu leur fonction première au fil du temps, celle d’être l’espace réservé aux piétons. Le nombre des voitures ne cessent d’augmenter et faute de parking, le trottoir est devenu un endroit où se garer sans parler de ces marchands qui font de ces trottoirs leurs étalages. Il n’est donc pas étonnant si ces infrastructures se détériorent.
Extension des chaussées
La majorité des accidents de circulation est causée par les deux roues, selon les estimations d’une assurance. Les conducteurs des scooters qui subissent des accidents, sont généralement âgés de 15 à 25 ans. Et 80% des accidents de scooters sont mortels. Cette assurance relate encore que 70% des accidents sur les routes nationaux sont causés par l’imprudence des chauffeurs et 90% des accidents urbains sont causés par la défaillance du système de freinage, surtout des transports en commun. Les passants sont pris au dépourvu et devant le fait accompli, l’inévitable se produit toujours à cause de l’inexistence des trottoirs comme celui de Ambodivonikely Ambohimanarina jusqu’à Anosisoa où les trottoirs sont absents. Les véhicules sont obligés de ralentir, ce qui implique un embouteillage monstre sur cet axe durant les heures de pointe. Une extension de route s’avère pourtant impossible vu que des maisons déjà existantes rendent impossible toute extension, à moins que l’Etat fasse appel à l’expropriation pour cause d’intérêt général. Rappelons qu’un projet d’extension a déjà eu lieu quelques années mais il n’a jamais vu le jour jusqu’à présent.