Une maison, trois fois attaquée

21/05/2013

Une maison sise à Avarabohitra Itaosy a été cambriolée pour la troisième fois le vendredi dernier vers 7h du matin. Alors que les occupants sont tous partis au travail, voilà que deux bandits sont entrés dans la demeure et ont tout saccagé et se sont emparés des objets de valeur qu’ils ont mis dans des sacoches. Les riverains ont alors alerté le commissariat d’Itaosy. Andry et Avotra sont les deux cambrioleurs qui ont opéré ce vendredi matin dans la maison sise à Avarabohitra Itaosy. Anosizato, Anosibe et Itaosy sont leurs lieux de prédilection. Les malfrats n’ont plus froid aux yeux et n’éprouvent aucune gêne pour attaquer de plein jour comme ce qui s’est passé à Avarabohitra Itaosy vendredi dernier.

Quand les occupants de la maison sont tous partis, Andry et Avotra ont escaladé l’enceinte et sont entrés par la fenêtre vers 7h du matin. Une fois à l’intérieur, les deux malfrats se sont emparés de tout ce qui leur tombe sur les mains. De ce fait, ils ont pu charger quelques sacoches avant de prendre la poudre à l’escampette. Mais à leur sortie, les deux bandits ont été vite repérés par les voisins. Cette maison ayant déjà fait l’objet de deux cambriolages auparavant, les riverains ont tout de suite poursuivi les deux hommes en apercevant ce qu’ils ont transporté. Si Avotra a pu s’enfuir, Andry quant à lui, n’a pas pu échapper aux riverains en colère qui ont tout de suite appelé le commissariat d’Itaosy. Une fois auditionnée, Andry a dénoncé son compagnon à la police et a avoué que ce dernier a pu prendre la fuite au moment de l’embuscade. La police s’est mis tout de suite à la poursuite de Avotra qui se trouvait au moment de son arrestation à Anosizato .
Quartier chaud
Ces deux malfrats avaient l’habitude d’opérer dans les quartiers chauds de la capitale selon leur aveu à la police, dont Anosizato, Anosibe et Itaosy. Si les bandits se dévoilent au grand jour c’est qu’ils savent pertinemment que les forces de l’ordre ne font leur patrouille que durant la nuit. Cette audace relève aussi de la défaillance même des moyens et de la technique utilisés par les forces de l’ordre. Ce cas d’Avarabohitra Itaosy n’est pas isolé. Un cambriolage à 7h du matin est devenu monnaie courante. La population, consciente de cette défaillance au niveau des forces, préfère prendre le taureau par les cornes et fait appel à la vindicte populaire.