Allègement, mais risque de désaffection

25/05/2013

La plupart des garderies accueillent des enfants de 3 mois à 3 ans. Malgré la crise qui frappe les ménages malgaches, les parents ne minimisent pas autant l’éducation de leurs enfants. Les responsables de l’éducation de ces enfants quant à eux, reçoivent des formations adéquates pour que les enfants se sentent beaucoup plus en sécurité. Les parents peuvent ainsi vaquer à leurs occupations tout en étant rassurés que leurs enfants sont entre de bonnes mains. Mais la désaffection risque d’arriver pour les enfants laissés au soin des crèches.

Le temps évolue et les parents préfèrent plutôt confier leurs progénitures à la garderie plutôt qu’à une « nénène ». Bien que les ménages traversent une crise, les parents quant à eux, ne minimisent pas pour autant l’éducation de leurs enfants et la majorité opte pour la garderie et la crèche. Iary Rabenasolo de la crèche « Tia Zaza » explique. « Les parents préfèrent confier leurs enfants entre les mains des professionnels jusqu’à leur troisième année. En effet, les responsables dans ces crèches ne peuvent pas véritablement se substituer aux parents et les enseignants essayent de faire de leur mieux afin de donner aux enfants la sécurité et l’affection qu’ils jouissent de leurs parents».
Manque d’affection
Mais malgré tout, ces crèches et ces garderies présentent aussi des revers. Très attachés aux instituteurs, les enfants ont parfois du mal à se détacher de ces enseignants. « Il arrive parfois que les enfants préfèrent être dans les crèches plutôt que de rester chez eux même le dimanche. Les crèches accueillent les enfants de 3 mois à 3 ans et nous essayons déjà aussi de préparer le terrain avant qu’ils n’entrent en classe maternelle. Si auparavant, les parents ne sont pas trop enthousiastes à envoyer leurs enfants dans ces crèches, actuellement, malgré la crise économique qui touche les ménages, nous avons remarqué une hausse de 70% d’enfants confiés aux crèches entre l’année 2009 et 2013 ».