La salmonellose fait ravage

07/11/2012

Le tiers de la population qui fréquente la CSB II Ambodin’Isotry sont victimes de la diarrhée chronique, provoquée en général par la salmonellose, une infection bactérienne. La contamination s’effectue en principe par voie digestive, en consommant des aliments contaminés crus ou peu cuits Mais elle peut être causée par le manque d’hygiène corporelle, au défaut de latrine et surtout à la prise de nourritures dans des gargotes insalubres.

Les dispensaires des 11 fokotany d’Ambodin’Isotry reçoivent environ 89 127 patients par mois. Pour le cas du CSB II d’Ambodin’isotry, il accueille 800 à 900 patients par mois. La plupart des malades sont des mères de famille et des enfants de moins de 5 ans. En général, c’est en majorité la classe moyenne et pauvre qui fréquente le dispensaire public. Mais ceux qui ont les moyens ne fréquentent que les cliniques ou hôpitaux privés. Récemment, les problèmes dans les hôpitaux de la capitale et ses alentours ont été centrés sur le cas de l’alimentation qui est souvent, source de dégât en ce moment. A en juger par les services dans les gargotes de la capitale, la propreté laisse à désirer. Le pouvoir d’achat des Malgaches ne leur permet pas de faire autrement car les gargotes sont plus accessibles. Le manque de moyens les dispense d’aller chez les restaurants plus sûrs. Les Malgaches des bas quartiers affrontent également l’insalubrité qui ne leur laisse pas le choix d’échapper à la diarrhée. Leurs conditions de vie sont tellement délabrées que les CSB de la capitale deviennent les endroits les plus fréquentés par ces personnes, d’où le nombre élevé de patients dans celui d’Ambodin’Isotry.
20% de réduction !
Au niveau de tous les CSB II de Madagascar, les consultations sont gratuites et les patients reçoivent une réduction de 20% sur le prix des médicaments. Par rapport à celui des pharmacies, le prix est beaucoup plus modéré, ce qui profite aux patients allant dans ces centres de santé. En outre, les CSB II accordent aussi des coups de main pour les plus démunis du quartier. Une liste des plus démunis est établie au préalable par le chef du fokontany et doit être visée par la commune. A part la diarrhée, la grippe et les petits accidents ainsi que le cancer du col de l’utérus chez la femme sont les maux courants dans les CSB II.