La vente de rhum artisanal et de cannabis en hausse

01/06/2013

La commune rurale d’Ampitatafika, avec ses 55.000 habitants environ, est surtout connue par les activités de la briqueterie. Le maire de la commune d’Ampitatafika, Rado Ramparaoelina a pourtant fait état du danger qui plane sur cette commune en ce moment.

«Nous avons remarqué la recrudescence de la vente du cannabis et du rhum artisanal ces derniers temps. Pour le moment, nous menons encore notre propre enquête et on ne va pas tarder à obtenir des résultats là-dessus », rapporte t-il. Mais à part les briqueteries, la commune est aussi réputée pour l’organisation et la réorganisation du marché sur le lieu. Le maire de cette commune n’oublie pas de toucher un mot sur la réhabilitation qui se fera dans les deux prochains mois. « Nous avons notre propre organisation, coté assainissement. En effet, avant de chasser les vendeurs informels qui squattent les rues, nous les avisons toujours quelques jours à l’ avance par le biais d’une affiche avant de prendre les mesures nécessaires. La violence n’est pas une solution, c’est pourquoi nous essayons tout d’abord d’inviter ces marchands à entrer dans le marché communal bien que la vente informelle leur est beaucoup plus rentable. La location d’un stand est de 12.000 ariary mais pendant les périodes de sensibilisation, les marchands n’auront pas à payer les deux mois de location ».
Si tel est le cas de la commune rurale d’Ampitatafika, pour la commune urbaine d’Antananarivo, les marchands de rue reviennent en force mais choses curieuses, les jeux de la chasse au chat et à la souris de ces marchands de rue avec la police communale tendent à disparaître, au grand soulagement des marchands. A l’approche de la fête nationale, on remarque déjà que la gabegie gagne du terrain au niveau des commerçants qui squattent les rues et les trottoirs à n’importe quelle heure de la journée surtout durant les week-ends.