L’insécurité et le tourisme sexuel comme obstacle

03/06/2013

Le secteur touristique n’est pas encore florissant à Madagascar et ceci pour plusieurs raisons. Les touristes sont encore réticents face à l’insécurité ainsi que le tourisme sexuel qui constitue encore des zones d’ombres pour les opérateurs touristiques. Mais après la 2ème édition du Tourism Fair Madagascar qui s’est déroulée la semaine dernière, le ministère du Tourisme reste confiant et place la barre très haut pour les cinq années à venir. En 2020, 70% des emplois seront puisés dans le secteur touristisme et la majeure partie des ressources humaines seront des jeunes. L’assise internationale concernant le tourisme durable se déroulera à Madagascar le 28 et 29 novembre prochains.

Le tourisme est un levier incontournable pour le développement d’un pays. Malgré les multiples sensibilisations ainsi que les différents salons organisés, ce secteur ne démarre pas encore comme il devrait l’être. Le ministre du Tourisme, Jean Marc Rakotomamonjy n’oublie pas d’expliquer en quelques mots l’apport du secteur touristique au développement durable à Madagascar. « 60% de la population malgache sont des jeunes mais ils sont parfois confrontés au chômage et à la recherche d’emploi. De ce fait, des formations seront octroyées pour que le secteur touristique puisse occuper les 70% du marché du travail en 2020. L’insécurité faut peur aux touristes si le tourisme sexuel ternit l’image de Madagascar », tient-il à signaler
Développement durable
Une assise internationale concernant le tourisme durable aura lieu à Madagascar les 28 et 29 novembre prochains. Le but est de faire de ce secteur, un levier de développement durable. Le but d’un tourisme durable est de faire participer tous les acteurs concernés et pour que chacun puisse y retrouver son compte. Le secteur touristique devrait avoir un impact positif sur le social, l’économie et le culturel. Les villageois aux alentours des réserves naturelles devraient bénéficier d’un emploi, grâce à l’implantation secteur touristique dans leur zone. Certes, c’est une bonne initiative émanant du ministère du Tourisme ainsi que de ses partenaires mais faut-il encore rappeler que l’éradication de la pauvreté reste le seul moyen efficace pour que les jeunes filles malgaches ne puissent plus être à la merci des touristes étrangers ?