L’infrastructure pose problème

10/11/2012

Les centres d’accueil sont les seuls recours pour les parents qui ne peuvent pas se payer le luxe de prendre un professeur particulier pour leur enfant handicapé. Pour l’AKAMA ou Akanin’ny Marenina, sis au 67ha, les infrastructures posent problème pour accueillir les enfants malentendants. La plupart des parents qui ont des enfants handicapés ne peuvent pas s’offrir un professeur particulier pour leurs enfants. Heureusement pour eux, il existe les centres d’accueil qui peuvent les prendre en charge.

« Pour l’AKAMA, sis au 67ha, qui est un centre d’accueil spécialisé pour les malentendants, le problème réside surtout à la capacité d’accueil. L’infrastructure ne permet pas accueillir plus de 150 personnes. En effet, les demandes d’intégration dans le centre sont nombreuses mais nous ne pouvons pas dépasser ce nombre. Nous accueillons des enfants âgés de 5 à 22 ans. Nous apprenons aux étudiants le langage des signes et nous dispensons aussi l’enseignement général. Ces enfants participent aux examens officiels comme le enfants normaux de leur âge », déclare Rebeka Rasolonomenjanahary, responsable au sein de l’AKAMA.
Manque de financement
Jusque là, les organisations non-gouvernementales restent le seuls soutien des parents qui ne peuvent pas scolariser leurs enfants. Mais la crise et l’insécurité dans le pays ont découragé ces organismes. La plupart des enseignants dans les centres d’accueil ne font pas tous du bénévolat, vu que ces derniers ont aussi des familles à nourrir. En ce moment, on constate que bon nombre de parents se ruent dans les centres d’accueil et les écoles publiques pour la scolarisation de leurs enfants. Les personnes handicapées ont, eux aussi besoin de supports matériels adéquats pour affronter la dure réalité de leur cas. Mais ces supports coutent souvent chers et la plupart d’entre eux n’en bénéficient pas. Pour le cas des personnes aveugles, la canne blanche s’achète entre 90.000 et 100.000 ariary.