Les lieux fréquentés plus prisés

29/06/2013

2 vendeurs de cocaïne ont été appréhendés par la police des stupéfiants cette semaine dont une femme de 35 ans et un homme de 29 ans. Ils étaient en possession de 38 sachets de drogue. Ces deux personnes ont l’habitude de rejoindre des lieux fréquentés pour écouler leurs marchandises.

La brigade des stupéfiants d’Anosy a pu mettre la main sur deux vendeurs de cocaïne cette semaine. Une femme âgée de 35 ans et mère de 6 enfants, en possession de 32 sachets de cannabis a été appréhendée par la police des stupéfiants le 27 janvier dernier. Cette femme ne dispose pas de lieu d’habitation fixe mais comme activité, c’est une vendeuse ambulante de cannabis. Elle vendait le sachet grand modèle à 1400 ariary et le petit modèle à 500 ariary. Hier dans la matinée, un jeune homme de 29 ans est tombé dans les filets des policiers à Morarano Ampamantanana vers 9h. Il venait juste d’écouler ses marchandises dans une fête de circoncision. Il disposait de 38 sachets de cocaïne qu’il vendait à 500 ariary l’unité. Selon encore les enquêtes menées par la police, cet homme avait l’habitude de rejoindre les lieux fréquentés comme les fêtes ou encore les rues pour écouler ses marchandises. Comme la femme, ce jeune homme achetait les drogues à 400 ariary pour les revendre à 500 ariary.
Une société de débauche
La situation de crise à Madagascar a favorisé cette vente de drogue. En effet, les vendeurs se font de l’argent facile avec les drogues. Ils rejoignent les lieux fréquentés pour écouler leurs marchandises sans être inquiétés, ni par la police, ni par les responsables des fokontany environnants. Heureusement, il y a des gens de bonne volonté qui ont le courage de leur dénoncer à la police. Ce n’est pas seulement dans la vente de drogues qu’on remarque ce laisser-aller. Si à Iavoloha, le palais était submergé dans l’accueil des invités de marque pour le banquet le 26 juin dernier, le décor était déplorable à Anosy : l’alcool coulait à flot. Petits et grands pouvaient s’en servir sans modération jusqu’à leur atterrissage au service des urgences de l’HJRA. La loi interdisant la vente des boissons alcooliques dans la rue existe bel et bien mais aucun responsable n’a daigné agir pour empêcher cette débauche.