Manque de vigilance et de précaution

03/07/2013

Les accidents de la circulation sont de plus en plus fréquents ces derniers temps. Les conducteurs manquent de vigilance, ce qui met souvent en péril la vie des passagers. Mais force est également de constater que si jamais le pire arrive, la plupart des voitures du transport en commun ne disposent pas de trousse à pharmacie pour les soins primaires des blessés, en attendant l’arrivée des secours. La boîte à pharmacie et l’extincteur sont obligatoires pour les voitures des transporteurs des zones nationales et régionales. Mais combien d’entre elles en disposent ?

Face à la situation, on se demande qu’en est-il de la sûreté de la vie des passagers face aux négligences des transporteurs si jamais un accident se présentait. Depuis toujours, les transports en commun devraient posséder une boîte à pharmacie et un extincteur. Cette mesure est surtout valable pour les zones nationales et régionales. Un responsable de la coopérative Anjara Trans n’oublie pas de mentionner que les gendarmes sont très stricts quant au contrôle de ces Kit sur les routes nationales. « Dans la boîte à pharmacie, il devrait y trouver du paracétamol, de la plâtre, de la Bétadine, des épingles, du coton, des antibiotiques, des préservatifs… Mais le fait est que le conducteur et le receveur n’ont même pas reçu de formation si jamais le pire arrivait ». Le président de l’UCTS, Fidimalala Rakotoarimanana explique que les transporteurs en ville et ses périphéries peuvent rejoindre les hôpitaux et les centres de santé de base les plus proches pour la prise en charge des malades en cas d’accident.
Non respect des droits des consommateurs
La qualité de service des transports en commun a été toujours au centre des débats. Les surcharges ainsi que le non respect des codes routiers sont souvent source d’accident, surtout dans les lieux reculés, loin des responsables de la surveillance routière. Les droits des consommateurs sont encore loin d’être respectés. Le transport urbain est le aussi concerné par ces laisser-aller mais le président national de l’UCTU Bernardin Andriambinintsolomora précise qu’avec l’arrivée des 500 bus de Chine, la qualité de service sera meilleure. « Les bus seront opérationnels dans deux mois et les transporteurs et les receveurs seront ainsi formés. L’utilisation du ticket électronique facilitera aussi la tâche aux passagers grâce au système d’abonnement que nous allons mettre en place. Sans oublier aussi de faire une campagne de sensibilisation quant au respect des matériels pour les consommateurs, vu que les bus seront opérationnels jusqu’à 22h ou 23h », a-t-il expliqué.