Une baisse de 3% au CEPE et au BEPC

12/07/2013

La conjoncture actuelle a eu ses effets sur le nombre de candidats participant aux examens du CEPE et du BEPC. Le directeur de l’Education fondamentale, Daumet Samuelson annonce une baisse de 3% au niveau des participants. Mais malgré tout, le ministère de l’Education nationale annonce que les préparatifs des examens officiels du CEPE et du BEPC avancent à grand pas et sans incidents majeurs jusqu’ici. Les quelques 487.131 candidats au CEPE et les 309.983 au BEPC ne peuvent que s’en réjouir.

Le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Pascal Rabetahiana rapporte en quelques lignes les faits. « Les grèves effectuées par les agents de l’Etat n’ont pas eu de répercussion dans la préparation des examens officiels. Pour le CEPE qui se déroulera le 16 juillet prochain, les sujets d’examen sont déjà imprimés. La grève des inspecteurs d’Etat n’a pas eu de répercussion sur les préparatifs à cet examen. Les sujets ne seront pas pareils pour les 6 ex-provinces, contrairement au BEPC dont le sujet est national. Pour le BEPC, les épreuves se dérouleront du 29 juillet au 1er août prochains. L’impression des sujets d’examen est presque finie, sauf pour trois matières. Nous commencerons le dispatching à partir de la semaine prochaine », fait-il remarquer.
Des non-voyants parmi les candidats
La conception des sujets en braille est une grande nouveauté pour cette année. En effet, il existe des candidats aveugles, tant pour le Baccalauréat, que pour le CEPE et le BEPC. Au total, ils sont au nombre de 25 à en bénéficier de traitements spéciaux dont des sujets en braille, grâce à l’appui d’une ONG privée. Mais le secrétaire général du ministère de l’Education nationale n’a pas non plus oublié de toucher mot sur le paiement de vacations des enseignants participants à ces examens. « Le paiement des enseignants vacataires sont déjà en cours et ils ne doivent nullement s’inquiéter car ils seront payer le même jour. Nous ferions aussi des efforts pour qu’il n’y aurait plus d’arriérés, bien que nous ne disposons que d’un budget infime ».