Les travaux traînent

22/07/2013

La réalisation du projet « lalankely » dont le maître d’ouvrage est la vice-Primature chargée du Développement et de l’aménagement du territoire (VPDAT) dans 41 fokontany de la commune urbaine d’Antananarivo traînent beaucoup. En effet, les fokontany bénéficiaires de ce projet se plaignent de la lenteur de l’exécution des travaux.

La période des pluies n’est plus que dans trois mois et demi alors que la plupart des ruelles faisant l’objet de réfection dans le projet « lalankely » ont déjà connu un début de chantier. De plus, elles se trouvent dans des endroits très fréquentés. S’ajoute à ce problème, la mentalité des riverains et des passants qui ne respectent pas les infrastructures ainsi que les travaux déjà entamés dans certains quartiers bénéficiaires du projet. A l’heure actuelle, le projet « lalankely » initié par le VPDAT dans les 78 fokontany dont 41 dans la commune urbaine d’Antananarivo, commence à susciter des interrogations au niveau des fokontany, quant à leur finition. A l’exemple de ceci, le fokontany de Manarintsoa Isotry qui a fait remarquer le ralentissement, voire la stagnation des travaux alors que la période des pluies ne sera plus très loin. La ruelle près du canal d’Andriantany est très fréquentée alors que l’entreprise chargée de l’ouvrage n’a même pas encore entamé les travaux. Le sort est pareil pour le fokontany d’Anjezika Andavamamba et le fokontany d’Anosibe Angarangarana alors que les infrastructures déjà existantes sont vétustes et impraticables. Ces fokontany ne sont que des exemples parmi tant d’autres mais pour ceux, dont les travaux ont déjà été effectués dans sa quasi-totalité, ils souffrent de l’incivisme de certains habitants qui n’éprouvent aucun respect pour les biens publics. Rappelons que le projet « lalankely » a été lancé officiellement par Andry Rajoelina, le 22 novembre 2012 et s’étalera sur 13 mois avec un financement de 9 millions d’euros à peu-près. L’impact de ce projet pour les 660.000 personnes bénéficiaires est avant tout de prévenir l’isolement de ces fokontany concernés pendant la saison des pluies et d’améliorer la circulation des habitants. En tout cas, si les travaux ne seront pas exécuter avant la saison des pluies, les riverains risquent de traverser un… bourbier.
Les routes sont délabrées
Si tel est le cas des ruelles, pour les routes, on remarque aussi un certain abandon des responsables des travaux publics ou de la commune au niveau des travaux de réhabilitation ou d’entretien. La chaussée d’Ambanidia n’a connu aucune réparation depuis presque un an déjà alors que le grand trou qui se trouve sur le coté de la route a déjà causé de nombreux accidents surtout pour les passants et les cyclistes. Même cas aussi pour la chaussée de Betongolo qui se trouve un peu plus bas de la chapelle. La sonnette d’alarme a été mainte fois tirée qu’elle se rompt, aucune réaction n’est observée jusqu’ici de la part de l’Etat.