23/07/2013
Le culte des ancêtres ou « famadihana » est une tradition culturelle malgache qu’on exécute durant le mois de juin jusqu’au mois de septembre. En ce mois de juillet, à constater le commerce de linceuls du coté d’Anosy, on peut dire que le début du Famadihana est encore un peu timide. A part la crise qui frappe de plein fouet leur commerce, les marchands de linceuls prétendent également qu’à cause de l’implantation de nouvelles formes de religion, les Malgaches ne s’enthousiasment plus à cette pratique ancestrale.
C’est durant le mois de juin jusqu’au mois de septembre que l’on se consacre au « famadihana ». Pour ce mois de juillet, les commerçants de linceuls du coté d’Anosy se plaignent de la régression des ventes. Les familles ne s’enthousiasment plus à s’adonner à cette pratique en raison de la crise. Il en est de même de la conviction religieuse. La fondation de nouvelles croyances religieuses en est aussi la raison principale qui empêche les familles de pratiquer le « retournement des morts ». « Les linceuls en soi coûtent aux alentours de 15.000 ariary à 300.000 ariary selon sa qualité. Mais les familles préfèrent plutôt acheter des « lamba tavoahangy », moins couteux que les linceuls en soie naturelle, avec 5000 ariary seulement. Nous arrivons à écouler une dizaine de « lamba tavoahangy » par semaine mais il y a des jours aussi où on rentre bredouille. Ceux qui sont encore adeptes du famadihana, préfèrent réduire les dépenses surtout au niveau des repas à servir aux invités et aux proches », explique Anjarasoa, une vendeuse de linceul à Anosy. A part les linceuls, les « mpihira gasy » ou groupe folklorique qui animent ces festivités ainsi que les orateurs font aussi partie des dépenses à engager durant les fêtes. La crise se fait sentir dans tous les secteurs y compris les us et coutumes malgaches, le manque de moyens contraint les Malgaches à l’austérité lors de l’exhumation et ceci malgré eux.
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14/09/2013
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