Une femme et son enfant carbonisés

02/08/2013

Un incendie s’est déclaré mercredi dernier vers minuit trente dans une maison sise à Ambatoroka. D’après les témoins, un court-circuit serait à l’origine du drame. Au moment du désastre, neuf personnes avaient occupé la maison incendiée. Malheureusement, deux d’entre elles, dont une femme de 41 ans et son enfant de 10 ans y ont péri.

Presque tous les meubles de la maison ont été réduits en cendre, y compris une voiture 4x4 qui se trouvait dans le garage. Selon les témoins, le feu a été difficile à maîtriser et les pompiers ont mis du temps pour radiner sur les lieux. En outre, les riverains n’ont manifesté aucune solidarité envers les victimes dans l’extinction du feu.
L’incendie qui s’est déclaré la nuit de mardi à mercredi dernier dans le quartier d’Ambatoroka, faisant 2 morts dont une femme et son enfant. Les dégâts sont estimés à 95%, vu qu’il a été très difficile de lutter contre le feu. Hervé, le fils du propriétaire de la maison rapporte les faits. « Le feu a été aperçu vers minuit trente. Les flammes venaient du rez-de-chaussée. Elles se sont très vite propagées dans les autres pièces de la maison. Un court-circuit est à l’origine du feu. Les deux victimes sont des membres de la famille, venues passer des vacances chez nous. Elles n’ont pas pu échapper au drame en raison de la fumée noire qui rend la visibilité très limitée ou seraient-elles surprises par le feu durant leur sommeil ? L’enquête nous le dira. La plupart des meubles sont aussi brûlés, y compris le 4X4 Toyota qui se trouvait dans le garage. Nous avons essayé de joindre les pompiers à maintes reprises mais ce n’est que vers le 4ème appel que nous avons pu les joindre et ils débarquaient sur le lieu vers 3h du matin. Nous étions seuls à lutter contre les feux car les riverains ne nous ont pas prêté main forte », se lamente-t-il.
Les badauds, encore et toujours
Certes, cet accident désole tous ceux qui ont pu voir cette maison de 7 pièces, réduite en cendre. Même à midi, les badauds se sont encore rassemblés sur place pour constater le malheur des propriétaires. Ceci n’est pas étonnant car les Malgaches ont perdu peu à peu la valeur de la solidarité et de l’entraide. Dans les rues, dans les bus ou encore dans les autres lieux publics, presque toutes les personnes se trouvant en détresse ont toujours droit à des spectateurs passifs. A l’exemple de ceci, le cas d’un passant saccagé à Soarano en plein jour. Ce phénomène n’étonne plus quelqu’un, c’est devenu un phénomène banal et l’entourage censé réconforter les victimes, se prend pour des enquêteurs en bombardant la victime de questions.