En nette recrudescence

21/11/2012

La crise fait encore parler d’elle. Ses conséquences se manifestent juste sous différentes formes. Pour la vie du couple, la violence envers son conjoint ou sa conjointe en est la plus illustre. La brigade des mœurs à Anosy enregistre 3 plaintes par jour relatives à la violence conjugale. La violence conjugale se manifeste sous diverses formes. Pour la brigade des mœurs à Anosy, elle est la plus courante.D’après les explications du commissaire Maurice Zandry, chef du service central de la police des Mœurs et de la protection des mineurs,

« 40% des plaintes que nous recevons concerne la violence conjugale physique. Nous recevons en moyenne, 3 plaintes par jour. Cette violence est surtout causée par la crise qui persiste et des questions financières. La violence physique et morale est la forme la plus courante. En raison de cette crise et du dénuement, les époux se violentent et viennent ensuite en main ». Cette violence est observée dans toute classe sociale confondue.
Inceste
L’inceste prend aussi de l’ampleur ces derniers temps. D’après encore cette source, 60% des plaintes pour viol déposées à la police concernent des viols incestueux. Il arrive que des beaux pères violent leur belle-fille à cause des ennuis sa conjointe. Ce dernier ne supporte pas la présence de l’enfant sous son toit et fait appel à cette forme de violence. La promiscuité est également source d’inceste. La plupart des victimes sont âgées de 9 à 18 ans. Pour les enfants de 3 ans, ce sont parfois les grands-pères qui en sont l’auteur. La violence conjugale est un cercle vicieux. Ce responsable auprès de la police des mœurs mentionne que la plupart des auteurs ont déjà subi une violence et commet cet acte en retour sur d’autres personnes. La vie sociale des ménages se dégradent, la pauvreté incite les gens à commettre des actes malsains. Ajouté à cela, le manque d’éducation civique et morale de ces habitants des bas quartiers qui sont, la plupart du temps, les plus vulnérables.