Seulement 13% dans le Melaky

22/11/2012

L’adduction d’eau potable demeure encore un problème dans certaines régions de Madagascar. « La région du Melaky est parmi les plus exposée, avec seulement, 13% d’adduction d’eau potable. La raison en est la mauvaise qualité des routes, décourageant l’élan des bailleurs de fonds. La situation routière dans cette partie de l’île est répartie de manière inégale. Par contre, la région d’Itasy est en avance avec 93% d’adduction d’eau.

Pour l’assainissement, la région du Sud-est enregistre seulement 4% d’adduction d’eau, une situation pire, comparée à celle du Vakinankaratra et d’Analamanga. Cela s’explique par le fait que bon nombre d’acteurs œuvrent dans ces deux dernières, d’où la répartition inégale pour les interventions », explique H. Raymond Randrema, directeur de la Gestion des ressources en eau (DGRE).
Répartition inégale
Force est de constater une répartition inégale de l’assainissement et d’adduction d’eau potable dans toutes les régions de Madagascar. Le traitement inégalitaire imposé par les acteurs financiers est flagrant. L’eau potable est toujours un sujet d’actualité dans les bas quartiers de la capitale, le litre s’achète à 1 ariary avec une longue file d’attente de trois heures environ. La situation est encore pire dans les autres régions de Madagascar, l’eau des puits n’est pas toujours aussi limpide. La plupart des habitants ne connaissent pas encore les produits de l’eau, comme le sur‘eau. Il est à noter qu’il faudra très rapidement la construction de 170.000 latrines par an en moyenne d’ici 2015 à Madagascar. L’adduction d’eau potable devrait également atteindre les 65% dans toute l’île. Le problème d’accès en eau potable et l’absence d’infrastructure est encore un problème de taille que supporte la population malgache. Ces problèmes ne sont pas encore prêts d’être résolus dans les meilleurs délais. L’enjeu est de taille, il ne faut pas oublier que le manque d’eau potable est l’origine de diverses maladies diarrhéiques.