Origine de tous les vices

24/11/2012

Le fokontany d’Anosizato Est II compte 10 518 habitants. 64 personnes ne sont pas du quartier mais logent sous la tente du BMH.Ils s’avèrent être en danger mais présentent aussi un danger pour le fokontany. La plupart sont des femmes et des enfants. Au début ce sont des sinistrés, puis des sans-abri et à voir les cours des évènements, ils deviendront des malfrats qui menacent de la population environnante. Le fokontany d’Anosizato Est II est un quartier chaud et dangereux. A part les habitants du fokontany, des personnes sans-abri sont logées dans un terrain même du fokontany.

Le président du fokontany Jean Marc Randriamanalina explique. « Le BMH a aménagé cette tente il y a 6 ans pour les sinistrés. Mais d’après ce que nous voyons, ce ne sont plus des sinistrés qui vivent dans cette tente. Ce sont plutôt des sans-abri et même leurs proches viennent grossir les rangs avec eux dans cette tente. Nous avons déjà envoyé des requêtes auprès de différents responsables sur l’existence de cette tente et les mesures qu’on devrait saisir par rapport à cela, mais on n’a pas reçu de réponses ».
Conditions misérables
Ceux qui vivent sous cette tente, y sont dans des conditions misérables. Ils sont environ au nombre de 64, avec 34 adultes et 30 enfants. Une dizaine d’enfants souffrent régulièrement de maladie diarrhéique en ce moment. La pauvreté, la maladie ainsi que la violence font partie de leur quotidien. Vonjy Lalao, une mère de famille vivant sous la tente explique. « Je suis veuve, j’élève seule mes 5 enfants. Avant je dors du cité d’Anosy (Vonikazo) avec mes petites affaires et mes enfants mais le BMH nous a raflés dans une voiture et nous a emmenés ici .Nous étions des sans-abri mais il se trouve que cette tente est déjà troué en ce moment. Quand la pluie tombe, l’eau monte jusqu’aux genoux, nous dormons par terre pourtant ». Mais la violence ne se fait pas rare dans ce milieu. Grity, une femme qui vit avec ses deux enfants, avoue aussi qu’elle a été victime de viol récemment. Cette tente installée par le BMH est donc une source de danger que cela soit sur le plan sanitaire que coté sécurité.