En manque d’indépendance

24/11/2012

A Madagascar, le respect envers les personnes âgées a perdu peu à peu sa valeur. Bon nombre d’entre eux vivent avec leur famille et n’arrivent pas à jouir pleinement de leur retraite. Il arrive que ces personnes âgées travaillent encore pour survivre.

Le respect envers les personnes âgées n’est plus observé de nos jours. Elles ne bénéficient pas de considération propre à leur âge. En effet, la plupart d’entre elles vivent avec leur famille mais ne jouissent pas de respect en tant que personnes âgées. Marie Claudine Raharimalala, directrice sociale qui s’occupe des personnes âgées donne des explications. « Notre association accueille les personnes âgées plus de 60 ans. Mais il arrive qu’elles travaillent encore, soit comme porteur d’eau, soit comme laveuse de linges, faute d’argent. Nous recevons à peu près entre 45 à 50 demandes d’adhésion par mois. Mais il faut avouer, comme toute association, tout le monde doit une cotisation qui est de 100 ariary par mois. Les personnes âgées désistent car bon nombre d’entre eux ne possèdent pas cette somme. Ces personnes âgées sont pensionnaires. Elles ne bénéficient pas pourtant d’un soin propre à leur état respectif ».
Situation précaire
A Madagascar, on remarque que les centres qui prennent en main ces personnes âgées, sont très rares. C’est pendant qu’on est jeune que l’on prépare son avenir. Mais à bien voir ce qui se passe autour de nous, force est de constater que la jeunesse d’aujourd’hui aurait du mal à préparer leur avenir avec cette crise qui persiste. Les jeunes ont du mal à trouver un emploi stable et un projet pérenne. Nombreux sont ceux qui vivent au jour le jour pour nourrir une famille. Il serait donc impossible de préparer son avenir avec cette situation et cette crise. Les personnes âgées constituent un fardeau pour sa famille, beaucoup de gens ont parfois du mal à accepter leur présence sous leur toit. Les centres d’accueil traversent aussi des moments difficiles et les aides se font rares.