Encore des montagnes à escalader !

26/11/2012

Samedi 24 novembre a été la date choisie par les Nations Unies pour célébrer la Journée Internationale pour l’Elimination de la violence contre les femmes. Pour marquer cet événement, une marche a été effectuée, samedi dernier, partant d’Antanimena jusqu’à Andraharo, pour signaler le supplice qu’endure en silence les victimes, surtout les femmes. Le silence reste parfois le seul remède que les femmes, victimes de violence, se servent pour supporter leur souffrance. Pour cause, une marche silencieuse a été effectuée,

samedi dernier, pour marquée la Journée Internationale pour l’Elimination de la violence contre les femmes. « Les femmes endurent beaucoup de choses en silence, surtout celles qui sont victimes de la violence conjugale. La violence physique reste toutefois la forme la plus courante de la violence conjugale. Nous avons choisi d’effectuer une marche silencieuse pour montrer la peine que ces femmes endurent au sein de leur ménage », explique Stéphanie Randriamananana, représentante des groupes de femmes au sein de FVKFM (Fiangonan’ny Vondrona Kristianin’ny Fanahy Masina).
10 plaintes au minimum
Concernant toujours cette violence conjugale, le poste de Police d’Antaniavo Antohamadinika reçoit 10 plaintes par jour, relatives à la violence conjugale, selon les explications de Parfait Ramananjato, inspecteur de police. « Nous recevons 10 plaintes en moyenne chaque jour. Les bas quartiers de la capitale sont les plus touchés par ce phénomène en raison de l’indigence qui y règne, mais aussi du défaut d’éducation ». Ces violences dérangent le voisinage car elles sont parfois accompagnées de coups et des propos blessants ainsi que des injures. Coté sécurité, encore dans la foulée, l’ivresse publique manifeste, le vol à la tire ainsi que les attaques, constituent les points faibles de ces bas quartiers, d’après encore cette source. En effet, malgré la fermeture règlementaire des bars à 23 heures, certains sont encore ouverts au-delà de cette heure, avec des consommateurs qui font carrément du tapage nocturne. Il faut reconnaitre que ces bars sont, avant tout, source d’insécurité pour les quartiers chauds de la capitale. L’ouverture de ces bars en pleine nuit cause de violence, de viol, de dispute, mais aussi de vol tout court.