63% des cas, dus au sexe et à la drogue

06/12/2012

Les homosexuels, ceux qui pratiquent des relations sexuelles sans protection et les personnes qui injectent de la drogue sont les plus concernés par le VIH/SIDA. On observe un taux très élevé du VIH pour les jeunes âgés de 15 à 24 ans. Le taux de prévalence augmente aussi tous les deux ans, si en 2009 on assiste à un taux de prévalence de 0,2%, cela atteint déjà les 0,4% en cette année 2012. Madagascar dispose de 1000 jours pour atteindre « l’objectif zéro (zéro nouvelle infection à VIH, zéro décès lié au sida, zéro discrimination)», en 2015.

Le taux de prévalence du VIH/SIDA ne cesse de doubler en deux ans. Si en 2009, le taux de prévalence était de 0,2, en cette année 2012 il a atteint 0,4%. Le directeur exécutif du SE/CNLS Haja Razafindrafito explique. « Les homosexuels et les drogués sont les plus touchés par cette maladie. 63% des nouvelles infections peuvent provenir de ces catégories. On observe aussi un taux très élevé chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans. Les jeunes entrent trop tôt dans le monde de la sexualité. Pourtant ils ne connaissent même pas les précautions à prendre. 40 000 personnes sont porteurs de virus pourtant elles l’ignorent, et 400 à 800 seulement d’entre eux sont pris en charge. Madagascar à un défi à relever pour atteindre l’objectif zéro en 2015. Le dépistage reste le seul moyen pour que l’on puisse éradiquer cette maladie ». On observe donc une certaine réticence vis-à-vis du dépistage du VIH/Sida. Un jeune sur dix seulement a effectué le test du VIH et moins de la moitié daigne récupérer les résultats du test (UNICEF).
Manque d’informations
Le manque d’informations constitue une grande faille par rapport à la hausse du taux de prévalence du VIH/sida. Les porteurs de virus ne savent même pas ceux qui leur arrivent car ils sont parfois réticents au dépistage. Les jeunes aussi entrent trop tôt dans la sexualité sans même savoir les précautions à prendre. On ne s’étonnerait donc pas de savoir que ces jeunes filles de 15 ans sont déjà atteintes du VIH ou elles portent tout simplement d’une grossesse précoce. Le tabou autour de la sexualité mérite enfin d’être soulever pour éviter le pire.