La plus fréquente est psychologique

06/12/2012

Les femmes qui rejoignent les cellules d’écoute sont plutôt victimes de violence psychologique en raison du chômage qui touche les membres actifs de la famille. S’ajoute à cela, l’adultère du mari qui condamne sa famille à se retrouver dans le besoin. Malgré ces problèmes qu’elles supportent, ces femmes ne souhaitent pas pour autant divorcer et essaient toujours de trouver des solutions.

90% des personnes qui rallient les cellules d’écoute sont des femmes. La plupart d’entre elles souffrent de violence psychologique à cause des invectives que les hommes leur infligent. « Les femmes sont vulnérables. Elles souffrent plutôt d’une violence psychologique à cause des problèmes de ménage. Cette violence psychologique s’inflige surtout aux femmes qui ne travaillent pas. Le taux de violence s’accroit toujours durant la période des fêtes car ces hommes ne supportent pas l’effet de l’alcool et se mettent à battre leurs femmes. Nous collaborons avec le tribunal, les médecins ainsi que la police », explique Harilalaina Andriambeloson, assistante sociale au sein de Tabita. « Malgré tout, ces femmes ne souhaitent pas divorcer. Elles sont toujours en quête d’une solution pour sauver leur couple ».
La crise fait parler d’elle
La crise continue à faire parler d’elle. Outre l’insuffisance dans les ménages, elle engendre également la zizanie et le désaccord au sein du couple. Le problème financier rencontré par les ménages n’est pas temporaire, nombreux sont ceux qui ont perdu leur emploi et ne sont pas prêts à en trouver en ce moment. 224.000 jeunes malgaches sont sans emploi depuis la crise (OIT). Les offres n’arrivent plus à satisfaire les demandes qui ne cessent de s’accroitre. La création d’emploi pour les jeunes constitue une urgence. Non seulement, elle développera l’économie mais elle contribuera aussi à arranger la situation des ménages qui touchent le fond en ce moment.