La perle rare

19/11/2012

La Grande Ile est en train de chercher l’homme qui va pouvoir sortir le pays de la crise. Cet homme là doit être a priori le contraire de celui qui a présidé à la destinée de la population malgache au cours des trois dernières années. Cela nous rappelle les propos d’Ellen G White dans l’un de ses ouvrages. Elle a écrit : « Ce dont le monde a le plus besoin, c'est d’hommes qui ne sont ni achetés ni vendus, d’hommes qui, dans le tréfonds de leurs âmes sont vrais et honnêtes ; d’hommes qui ne craignent pas d'appeler le péché par son vrai nom ; d’hommes dont la conscience est aussi fidèle au devoir que l'aiguille au pôle, d’hommes qui se tiennent pour le droit dût le ciel tomber. »

E.G. White, L'éducation, p. 57, Pacific Press Publishing Association. L’honnêteté, c’est ce qui nous manquait absolument depuis le début de cette Transition qui s’éternise. A tous les niveaux, on avait à faire à des gens qui ont vénéré l’argent roi. Des hommes achetés ou vendus, on en a vu de toutes les couleurs. Ils étaient au Sommet du pouvoir, au sein de l’armée, dans l’administration et à l’intérieur des différents partis politiques qui se sont fait un nom grâce à la Transition. Il y en a ceux qui ont cherché tous les moyens de gagner le maximum d’argent. Quand ils en ont gagné, quelquefois de la manière la plus malhonnête qui soit, ils ont thésaurisé autant que faire se peut. Dans certains cas, ils avaient choisi de dépenser pour de coûteux signes extérieurs de richesses. C’est ce qui explique, les grands immeubles à étage à différents endroits de l’île et qui appartiennent à des barons de la Transition. Ils ont été bâtis au cours des trois dernières années. C’est ce qui explique également les voitures rutilantes qui circulent dans les rues des grandes villes de Madagascar et qui ont été acquises par des dirigeants de la Transition depuis 2009. Dans un océan de misère, des gens malhonnêtes ont ainsi trouvé les moyens de s’enrichir. C’est le droit de tous, dans une économie libérale. Sauf que ces gens là se sont accaparés injustement des richesses qu’ils n’ont jamais méritées, soit par le travail, soit par le talent. Ils ont en effet juste trouvé auparavant les possibilités de perdurer au pouvoir malgré une impopularité déjà notoire. C’est une catégorie de personne qui s’est contentée de se faire plaisir qui est au pouvoir à Madagascar. Il est temps de penser à l’honnêteté, à l’intégrité pour mettre un terme à la gabegie. C’est l’unique voie de salut pour le pays.